Test Dyson Ontrac : casque sans fil à réduction de bruit

S’isoler du tumulte ambiant pour une écoute musicale pure ou une concentration absolue est devenu un enjeu quotidien. Face à ce besoin, le casque Dyson Ontrac se présente comme une solution d’exception, promettant une technologie de réduction de bruit active performante et une autonomie remarquable. Notre analyse détaillée.

Déballage et première prise en main

Dès l’ouverture de la boîte, le casque Dyson Ontrac impose une impression de produit premium. Le packaging, de type FFP (emballage sans frustration), est sobre et efficace. À l’intérieur, le casque repose dans un étui de protection rigide, un accessoire indispensable que j’apprécie particulièrement pour un usage nomade. La finition Bleu de prusse rehaussée de touches cuivrées est d’une élégance rare, conférant à l’objet un style moderne et distinctif qui se démarque de la concurrence. La qualité des matériaux est immédiatement perceptible au toucher. L’arceau est recouvert d’une microfibre douce, tandis que les coques des écouteurs, potentiellement personnalisables, affichent une finition impeccable. Mon exemplaire est arrivé parfaitement neuf, ce qui est un point à vérifier lors de tout achat en ligne, un utilisateur ayant rapporté une mauvaise expérience avec un produit déjà utilisé. Le casque en lui-même, avec ses lignes épurées et son assemblage précis, respire la solidité et le soin apporté à la conception par les ingénieurs de Dyson.

Confort et ergonomie au quotidien

Une fois en main, le poids de l’appareil se fait sentir. Avec ses 451 grammes sur la balance, le Dyson Ontrac ne fait pas partie des poids plumes de sa catégorie. Cependant, cette masse est étonnamment bien répartie. Le bandeau réglable et les larges coussinets circum-auriculaires en microfibre enveloppent parfaitement les oreilles et répartissent la pression de manière homogène sur le crâne. J’ai pu le porter durant plusieurs heures consécutives, que ce soit en voyage ou au bureau, sans ressentir de gêne particulière. Pour le fitness, son poids pourrait toutefois le rendre moins adapté aux mouvements brusques. Les contrôles, situés sur les coques, sont de type tactile. Ils sont réactifs et intuitifs pour la gestion du volume ou le changement de piste. J’ai noté, comme un autre utilisateur, que le passage entre le mode de réduction de bruit et le mode transparence demande une pression un peu plus affirmée que sur d’autres modèles. Loin d’être un défaut, je vois cela comme un choix de conception délibéré pour éviter les changements de mode involontaires, ce qui s’avère pratique à l’usage.

Performances audio et réduction de bruit active

C’est sur le terrain de la qualité sonore que le Dyson Ontrac justifie pleinement son positionnement. Dès les premières notes, le constat est sans appel : la scène sonore est large, détaillée et incroyablement musicale. Là où des références de chez Bose ou Sony peuvent parfois paraître trop neutres ou analytiques, le Ontrac propose une chaleur et une dynamique qui redonnent vie à chaque morceau. La fiche technique annonce une plage de fréquence très étendue, de 6 Hz à 21 kHz, et cela se ressent à l’écoute. Les basses sont profondes et percutantes sans jamais être envahissantes, les médiums sont riches et les aigus d’une clarté cristalline. J’ai d’ailleurs pris le temps de « roder » le casque pendant une trentaine d’heures, comme suggéré par un audiophile, et le son semble effectivement gagner en ouverture et en précision avec le temps. La réduction de bruit active est tout simplement l’une des meilleures que j’ai pu tester. Elle isole efficacement des bruits de transport ou du brouhaha d’un open space, créant une bulle de silence propice à l’immersion. Le mode transparence, quant à lui, restitue les sons environnants de manière naturelle, sans effet de souffle désagréable.

Autonomie et connectivité : un marathonien sans fil

L’un des arguments les plus convaincants du Dyson Ontrac est sans conteste son autonomie. Le fabricant annonce 55 heures d’écoute avec une seule charge, un chiffre colossal qui le place parmi les meilleurs du marché. Dans la pratique, cela signifie pouvoir l’utiliser pendant plus d’une semaine pour un usage quotidien modéré sans se soucier de le recharger. Pour les plus pressés, la fonction de charge rapide est un véritable atout : 10 minutes de charge via le port USB-C suffisent à redonner plusieurs heures d’autonomie, une caractéristique salvatrice avant d’embarquer pour un long voyage. La connexion Bluetooth 5.0 s’est montrée parfaitement stable, avec un appairage rapide et sans aucune coupure notable lors de mes tests. Pour les puristes, une astuce partagée par un connaisseur est à noter : il est possible d’utiliser un câble jack 3,5 mm (à acquérir séparément) pour une connexion filaire. Cette méthode contourne la compression Bluetooth et tire parti de l’amplificateur interne du casque (qui doit rester alimenté) pour délivrer un son non compressé d’une fidélité maximale.

Bilan du test

Mon avis sur ce produit

Dès la première écoute, ce casque Dyson Ontrac couleur bleu de prusse et cuivré impose le respect : la qualité sonore est tout simplement exceptionnelle, avec une richesse et un niveau de détail qui surprennent, tandis que la réduction de bruit active s’avère diablement efficace et que son autonomie record de 55 heures en fait un compagnon de voyage idéal. Pourtant, mon enthousiasme a été sérieusement douché à la réception en découvrant un produit déjà marqué de traces de doigts et de rayures, un comble vu son positionnement tarifaire. Ajoutons à cela un poids qui se fait sentir sur la durée et des commandes manquant un peu de fluidité pour passer d’un mode à l’autre. Au final, malgré des performances audio de très haut vol, son prix, objectivement excessif, et ces quelques défauts majeurs le destinent à un public averti pour qui seule la pureté du son compte, au détriment du reste.

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